Qu'est-ce qu'une plante carnivore a de plus que les autres ? Comment pouvons-nous l'identifier ? Comment l'empêcher de nous dévorer ? Andrea Mayo se sert dans ce roman d’une puissance impressionnante de la métaphore de la plante carnivore pour parler des relations de maltraitance, d'abus, d'absence de limites. Lorsque la peintre, protagoniste de ce récit se rend compte de la véritable nature de sa relation avec la femme avec qui elle a accepté de se marier, il est déjà trop tard. "Moi, cela ne pourrait pas m'arriver", lui disent ceux qui les premiers entendent son histoire. La protagoniste répond : « Moi, j’étais déjà parmi vous, auparavant ». La plante carnivore est un roman intense et bouleversant, l'histoire d'un amour toxique raconté à la première personne et avec une circularité qui mène toujours au même point, comme dans un labyrinthe sans issue. C'est un cauchemar. Le récit d'un siège et d'une décision en faveur de la vie.