La confiance avec laquelle Christophe Colomb a entrepris son voyage aux Indes et a découvert le Nouveau Monde ouvre la voie à une foule de spéculations. Comment l’amiral pouvait-il être aussi sûr de la route qu’il devait suivre ? Il y a, à cet égard, un certain nombre de théories, jamais démontrées, car tout ce qui tourne autour du découvreur apparaît toujours plongé dans le mystère et la dissimulation, qui suggèrent que, pendant leur séjour sur l'île de Madère, alors qu’il était marié à Felipa Moniz Perestrello, la fille du gouverneur, le marin génois, dont l'obsession était déjà d'ouvrir par la mer un chemin plus court que celui que Marco Polo avait parcouru par voie terrestre, avait hébergé un naufragé qui venait de ces latitudes et que ce qu'il lui a confié aurait été crucial pour la succès de l’expédition à venir. Dans un langage soigné qui renvoie à cette époque de l'histoire, José Luis Muñoz complète avec ce roman ce qu'il avait déjà écrit sur ce sujet.