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UNE BALLE COMME SOUVENIR
Auteur:
Maite Carranza
Maison d'édition:
SANTILLANA EDICIONES GENERALES
Lecteur:
Serge Mestre

Le roman de Maite Carranza, Una bala para el recuerdo, est un roman pour adolescents, à partir de douze ans, ce qui est à un an près l’âge du principal protagoniste.

L’histoire se passe dans la province de Palencia, communauté de Castilla-León, pendant l’année 1938, alors que la guerre civile est sur le point d’être gagnée par Franco et les putschistes. Il met en scène le jeune Miguelín et sa chienne Greta.

Lorsque la mère de Miguelín apprend que son mari est prisonnier dans un camp qui se trouve près d’Oviedo, elle ne réfléchit pas, ne doute pas une seconde, demande à son aîné de treize ans de partir à la recherche de son père et de lui apporter des provisions.

C’est alors un long voyage initiatique, sur fond de guerre civile, qui commence pour Miguelín. L’adolescent, qu’il est encore au moment de son départ, devient un homme au fil des épreuves qu’il est amené à affronter : les loups dans les montagnes de Castille, les délateurs qui se cachent parmi la population, les militaires qui, ne se contentant pas d’avoir gagné la guerre, s’acheminent vers un véritable désir de vengeance et d’extermination des vaincus.

Miguelín sortira finalement victorieux des pièges qu’on lui tend grâce à Greta sa fidèle chienne, son ange gardien. À plus d’une centaine de kilomètres parcourus à pied, il parviendra à rejoindre le camp où est détenu son père avec ses compagnons d’infortune, tous dénutris, blessés, malades, démoralisés, au bord du précipice d’une mort sans gloire, mais qu’ils ne veulent pas sans honneur. Il parviendra à apporter un peu de réconfort à ces hommes qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il sauvera même à deux reprises la vie de son père, qu’il réussira à ramener chez eux, au village, et dont il gardera pour toujours une balle de mitrailleuse pour le souvenir. Cette balle est celle qu’on a réussi à retirer de la jambe de son père quand celui-ci a failli mourir lors d’une exécution collective, sur le môle de Gijón.

Le roman de Maite Carranza est composé de courts chapitres qui gardent sans cesse le lecteur en haleine. La balle du souvenir a-t-elle tué ou pas ? C’est la question qu’on se pose sans cesse.

De plus ce passage de l’adolescence à l’état adulte, à travers les souffrances de la guerre, les plaies qui ne referment jamais et l’honneur toujours vivant des vaincus, ne peut qu’aller droit au cœur des jeunes lecteurs. J’ai envie d’ajouter des jeunes lecteurs espagnols, car si le côté compagnonnage entre un adolescent et son chien a quelque chose d’universel, les aspects historiques du texte (la guerre civile en Espagne, l’après-guerre) et géographique (le périple du jeune Miguelín à travers les paysages de Castille est largement décrit) sont sans doute susceptibles de désarçonner le jeune public français.

Mais cela n’est pas si sûr, car le récit est si bien construit, si émouvant, si exemplaire et généreux, qu’il flirte de très près avec l’universel et pourrait parfaitement captiver précisément ces jeunes lecteurs français dont je parlais.

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Thierry Clermont est journaliste au Figaro littéraire depuis 2005. Il a été membre de la commission poésie du Centre national du livre....

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Diplômé de l'École Normale Supérieure et spécialiste des lettres modernes, de l'espagnol et de l'anglais, Clément Ribes....

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