Pris au piège dans la ville pendant la dernière semaine chaude de juillet, le narrateur se souvient d'une scène remontant à plusieurs années en arrière : des enfants jouent dans la rue du village et, de temps en temps, ils trouvent un scarabée rhinocéros à moitié mort sur le trottoir. La scène se répétait certaines nuits précises de juillet : juste à ce moment-là, et il ne sera pas là pour la voir. Sa compagne dort dans la chambre d'à côté, se remettant d'un accident vasculaire cérébral. Le narrateur se sent comme le scarabée rhinocéros de son enfance : un animal blessé, écrasé par la vie, auquel il manque toujours une patte, qui bougeait à peine et qui ne parvenait pas à prendre son envol. Au fil de trois étés, "Papillons d'hiver et autres histoires de la nature", il reconstitue l'univers des relations familiales, liées aux insectes qui errent dans les prairies et les forêts et vivent avec les gens.